C'est marrant, j'ai l'impression qu'on redécouvre le fil à couper le beurre avec ces histoires de chèques... Enfin, pas vous directement SafeVibes27, mais en général.
La vidéo est sympa pour un rappel des bases, mais ça ne va pas chercher très loin. Pour les entreprises, surtout celles qui manipulent des sommes importantes, il faut vraiment avoir une politique claire et des procédures bien huilées.
Parce que voyez-vous, le chèque, bien qu'en perte de vitesse, représente encore un volume non négligeable. Selon les chiffres de la Banque de France (bon, ils datent un peu, 2022), ça représentait encore 7% des transactions scripturales. 7%, ça peut paraître peu, mais rapporté au volume total, ça fait quand même un paquet de paperasse et de risques potentiels. D'autant plus que le montant moyen d'un chèque est plus élevé que celui d'un paiement par carte (environ 650€ contre 50€ selon certaines études). Donc, l'enjeu financier est loin d'être négligeable. On est loin des 1.5% des paiements par chèque recensé en Suède en 2020, il y a encore une marge avant de pouvoir se reposer sur nos acquis.
Et puis, il y a le risque de fraude. Une étude de l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) montre que la fraude au chèque représente une part significative de la fraude globale aux paiements. Alors, bien sûr, les banques mettent en place des systèmes de contrôle, mais il faut rester vigilant. Une bonne formation du personnel et des procédures internes rigoureuses sont indispensables. Surtout quand on parle de chèques non endossables, ça ajoute une couche de complexité. Bref, ne nous laissons pas endormir par la simplicité apparente du truc.