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Quelles sont les étapes à suivre pour qu'une entreprise puisse encaisser un chèque barré qui n'est pas endossable ?

Sujet par SafeVibes27 • le 21 Août 2025

Hello, Je me demandais quelles sont les démarches précises qu'une entreprise doit suivre lorsqu'elle reçoit un chèque barré avec la mention 'non endossable'. On a eu le cas récemment et la banque nous a un peu baladé. J'aimerais bien avoir une procédure claire pour la prochaine fois. Merci d'avance pour vos lumières !

Bonjour, En fait, un chèque barré non endossable est spécialement conçu pour éviter qu'il ne soit encaissé par quelqu'un d'autre que le bénéficiaire initial. La solution la plus simple, c'est de demander à l'émetteur du chèque d'en faire un autre, cette fois au nom de votre entreprise. Si ce n'est pas possible, il y a une autre option : vous pouvez demander à votre banque de contacter celle de l'émetteur pour essayer de débloquer la situation. Mais là, c'est leur décision et ils ne sont pas obligés d'accepter. En espérant que cela vous aide un peu !

Hello ! Bon, je reviens donner des nouvelles. Finalement, on a suivi le conseil d'Edelmut et on a recontacté le client. Il a refait un chèque sans la mention "non endossable" et cette fois, c'est passé nickel ! ✅ Merci beaucoup pour vos conseils, ça nous a vraiment aidés à y voir plus clair. 👍 C'est fou comme parfois, la solution la plus simple est la meilleure ! 😉

Content que ça ait pu se résoudre facilement ! Pour compléter, je suis tombé sur cette vidéo de LegalPlace qui détaille les formalités liées aux chèques, ça peut être utile pour d'autres situations :

Super intéressant cette vidéo ! Je vais la regarder attentivement. C'est vrai que les histoires de chèques, ça peut vite devenir un casse-tête... Autant être bien informé pour éviter les mauvaises surprises, quoi ! Merci pour le partage !

C'est marrant, j'ai l'impression qu'on redécouvre le fil à couper le beurre avec ces histoires de chèques... Enfin, pas vous directement SafeVibes27, mais en général. La vidéo est sympa pour un rappel des bases, mais ça ne va pas chercher très loin. Pour les entreprises, surtout celles qui manipulent des sommes importantes, il faut vraiment avoir une politique claire et des procédures bien huilées. Parce que voyez-vous, le chèque, bien qu'en perte de vitesse, représente encore un volume non négligeable. Selon les chiffres de la Banque de France (bon, ils datent un peu, 2022), ça représentait encore 7% des transactions scripturales. 7%, ça peut paraître peu, mais rapporté au volume total, ça fait quand même un paquet de paperasse et de risques potentiels. D'autant plus que le montant moyen d'un chèque est plus élevé que celui d'un paiement par carte (environ 650€ contre 50€ selon certaines études). Donc, l'enjeu financier est loin d'être négligeable. On est loin des 1.5% des paiements par chèque recensé en Suède en 2020, il y a encore une marge avant de pouvoir se reposer sur nos acquis. Et puis, il y a le risque de fraude. Une étude de l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) montre que la fraude au chèque représente une part significative de la fraude globale aux paiements. Alors, bien sûr, les banques mettent en place des systèmes de contrôle, mais il faut rester vigilant. Une bonne formation du personnel et des procédures internes rigoureuses sont indispensables. Surtout quand on parle de chèques non endossables, ça ajoute une couche de complexité. Bref, ne nous laissons pas endormir par la simplicité apparente du truc.